De vrai nom Bouombouo Djibril Mohamed, Djibril « Angel » (parce qu’il porte également comme prénom Gabriel à référence à l’ange…) est un jeune artiste camerounais âgé de 24 ans qui, à 6 ans se laissait déjà entrainer par la sublime voix de sa feue mère. Entre concerts scolaires et évènements dans les quartiers pendant son adolescence, il s’est finalement tracé un chemin dans les styles Afro-pop, Rnb et parfois Soul. Son album « LUNATIQUE » dont le titre phare « Je suis Bolè » explose les platines dans les coins chauds de la cité capitale camerounaise, a vu son premier single sortir officiellement en 2014.
Djibril Angel a beaucoup écouté du Ben Decca, du Tom Yoms, du Bébé Manga et même à l’Eglise, ne manquait pas d’ouvrir l’oreille (car maman était choriste). Cette dernière a également fait à une époque les chœurs d’un certain Georges Seba… A force d’exercer ses cordes vocales à la maison, cette dernière ne se doutait pas qu’elle transmettait secrètement son talent à sa progéniture qui elle, assidument captait les vibrations incessamment. Plus tard, les influences RnB à la Matt Houston et M. POKORA voire celles américaines des genres Usher, Chris Brow ou encore Omarion contribueront à concocter un délicieux cocktail dont Djibril au fil des années, acquerra la maitrise parfaite.
Déjà à la maternelle, Djibril faisait écran à ses camarades, voulant tout interpréter lors des petites cérémonies, pareil lors de ses classes primaires. Au secondaire, au Collège Alfred Saker, Djibril c’est le chouchou de tous et s’attire la convoitise des filles et même la sympathie des garçons, tous subjugués par son génie et surtout par son charme. Mais Djibril avait un autre talent qu’il entretiendra d’ailleurs en secret : la danse. En effet, très mordu du smurf et du Moon Walk à la Micheal Jackson, puis plus tard par le Break dance. Style et esthétique obligent, Djibril ajoutait sa touche personnelle à ses chorégraphies ; une singularité qui va lui servir de valeur ajoutée à son charisme. Dès lors, Djibril accorde beaucoup d’attention à son image, car un artiste, qui plus est sérieux, c’est aussi ça. D’où son surnom « Angel ». Son premier instrument, sa voix à la fois caressante, perçante et séduisante, son physique d’apollon, son caractère mi- mystérieux, un peu fou mais aussi très blagueur, sa présence scénique et son énergie débordante font de lui le nouveau « phénomène » de la scène urbaine de la sous-région. Et quand Djibril intègre l’orchestre « Les Voix d’anges d’Alfred Saker » en tant que chanteur leader, plusieurs prix sont raflés au passage. Pour lui, il est plus que temps de s’asseoir et de réfléchir sur l’éventualité d’une véritable carrière artistique, rien à voir avec des délires scolaires dont les fioritures se limitent à quelques groupies et des racolages de bas étages. La star en herbe se paye un ticket de voyage, direction YAOUNDE, la capitale du ShowBiz d’Afrique Centrale, ville dans laquelle a pris son envol une certaine Lady Ponce.
La détermination n’est plus à démontrer, l’abnégation et l’opiniâtreté aussi. Nous sommes en 2012, et Djibril Angel prend son destin bien en main. Le choix de son registre est pensé à la base ; étant lui-même le prototype d’un melting pot, Djibril veut sa musique aussi variée et versatile que possible. Le projet « LUNATIQUE » vit donc son amorce dans un studio de la capitale, et c’est désormais toute une équipe de professionnels et de férus de la bonne vibe qui entoure le prodige : « Depuis le début, j’ai eu la chance de tomber sur de bonnes personnes pour la concrétisation de mon projet notamment le label JEM’M Music, Dariche Nehdi (l’actuel manager de l’artiste), Taphis Offishal, mon grand-frère King Créol, Adah Akendji de A Music, Franck Patrick, bref ils sont nombreux, des grands frères comme M. Lekoua Benjamin, Moïse Essaga ou encore Idrissou de culturebene. On ne pouvait alors que réaliser quelque chose de costaud », précise l’artiste.