Henri Dikongué, né en 1967 à Douala au Cameroun, est un chanteur et musicien camerounais.
Henri Dikongué est un rebelle à l’âme sensible. Son expression, toute personnelle, est le fruit de passions, de chagrins, d’amour, de révoltes… Henri Dikongué chante avec son cœur. Sa guitare rythme les mélodies, les émotions.
Originaire du Cameroun, Henri Dikongué a grandi à Yaoundé, la capitale. Il est né dans une famille de musiciens : c’est auprès de son oncle qu’il apprend la guitare acoustique. Sa grand-mère l’emmène pousser ses premières vocalises à la chorale protestante du quartier « la Briquetterie ». Henri chante en douala, langue de la ville natale de ses parents, et sa musique originelle est le « Makossa ».
Henri Dikongué vit en France depuis 1985, tout d’abord à Besançon pour des études de droit, qu’il abandonne rapidement pour la musique. Il rejoint la compagnie théâtrale et musicale panafricaine “Masques et Tam-Tam”. Il y rencontre le comédien Martin Yog, les chanteurs et musiciens Alfred M’Bongo et Manuel Wandji.
En 1989, il est à Paris pour une école de guitare classique et la production avortée d’un enregistrement. Trois ans plus tard, il retrouve Manuel Wandji, avec qui il décide de collaborer étroitement.
Manuel Wandji produit et arrange ses deux premiers albums : Wa et C’est la Vie. À cette occasion, il rassemble quelques-uns des meilleurs musiciens camerounais, tels que Étienne M’Bappé, Armand Sabal-Lecco, Martino Atangana ou Vincent Nguini, sans oublier la chanteuse antillaise Cathy Renoir. Désormais artiste de premier plan au Cameroun, Henri Dikongué obtient également un réel succès aux États-Unis.
L’album C’est la Vie fut classé premier au World Music Charts Europe en janvier 1998. La chanson “C’est La Vie”, écrite par Jean-Michel Blan, artiste peintre et auteur, fut classée en 1997-98 vingtième meilleure rotation francophone dans le monde.
La chanson “Ndutu” a été utilisée en 2000-01 par Kodak pour un spot publicitaire télévisé aux États-Unis.
Discographie
1995 : Wa
Album
1997 : C’est la vie
2000 : N’oublie jamais
2005 : Biso Nawa
2016 : Diaspora