Youssouf Traore dit Boua (pseudonyme familial désignant le respect) est issu d’une famille modeste dont le Père fonctionnaire de la Gendarmerie nationale malienne et d’une Mère aux petites commerce est natif de Bamako il y’a plus de deux décennies. À bas âge, le jeune Boua se fera remarquer par son intelligence et surtout son sens guidé de la vie et son respect vis-à-vis de son entourage. Boua connaitra une enfance particulière du fait des nombreux voyages dans les différentes villes du Mali servies par son géniteur bénéficiant ainsi d’une grande diversité culturelle, il parle en plus des langues académiques les langues nationales telle que le Bambara, Peuhl, sonrhaï, tamashek etc.
Seul Garçon d’une famille de filles, il se verra très vite responsabiliser à la suite du décès tragique du brave gendarme tombé sur le champ de l’honneur dans le grand nord du Mali. Cette situation éveillera au jeune prodige toujours assidu dans ses études une grande vision à mieux appréhender les problèmes quotidiens de la vie active. Poursuivant ses études, le jeune Youssouf obtient son DEF (Diplôme d’Études Fondamentales) et intègre le Centre Professionnel des Télécommunications de la SOTELMA (Société malienne des télécommunications). Ayant toujours ce grand désir d’expression, Youssouf choisit en 2002 la musique en général et le Rap en Particulier pour libérer ses angoisses, ses aspirations et ses visions Tal-B Halala (TAL-B LE DIGNE, LE NOBLE) de son vrai nom Youssouf Traoré devient alors une figure incontournable du rap malien. Il se fera très vite remarquer de par l’originalité de son rap et la tonalité de ses textes qui vont secouer le Mali Comme si un vent mystique allait pour toujours envelopper le Mali en fin 2008.
TAL-B, a été plusieurs fois consacré par des trophées, poursuit ses chevauchées solitaires dans l’expression artistique… mais aussi politique. De provocation en choix partisans, il s’affiche toujours comme un leader d’opinion. HALALA comme l’appelle affectueusement les fans, se bonifie-t-il avec le temps, comme le vin ? Chanteur engagé, icône du rap dans le pays, l’artiste a toujours mis en exergue la mixité culturelle avec son premier album et plusieurs singles au ton pamphlétaire et cuminiques en français, anglais, ou malinké, sur des musiques gorgées de sonorités mandingues et de tempos rap. Son album de son premier « Ayi dia ami dia » sorti en 2009, le rappeur fait ressortir dans chacun de ses chansons ses angoisses, ses peines, ses peurs, ses sentiments et se fait le porte-parole des « voix des sans voix ».
Halala est reconnu par son africanité et ses prises de position radicale aux yeux de certains, Son album solo sorti en mi 2009 « Ayi Dia ami dia » (que tu veux ou pas) a été un succès remarquable. Élu meilleur rappeur de l’année 2009 au concours Mali Rap, Halala continue ses chevauchés solitaires avec plusieurs singles. Avec son collectif la GÉNÉRATION RAP &RESPECT (GRR), Halala fera toutes les grandes scènes de spectacles du Mali, les tournées nationales avec les grandes marques (Orange Mali, Nescafé, Shell…) notamment une brillante prestation au Festival sur le Niger Édition 2010, puis dans la éditions suivantes, des sorties sur le plan international avec des prestations au Burkina-Faso (2012, 2013, 2014), au Sénégal (2013, 2014), au Maroc (2013), en Guinée Conakry (2014), au Niger (2014). Toujours avec la GRR, Halala Leader charismatique réussit pour la première fois dans l’histoire du Rap malien le plein du Stade Omnisports de Bamako dans un concert live inédit en Novembre 2011 dénommé Sambè-sambè Show. Ensuite il fera deux fois de suite le plein du stade Modibo Keita le 14 juin 2014 et le 10 octobre 2014, mais aussi à de nombreux reprises le plein des stades de Kayes, Sikasso et Mopti.
Son slogan reste à jamais « Halala a folo a yèrè a laban » en français « le Digne, le premier et jusqu’à l’infini » l’anime au quotidien pour manifester son leadership dans le Rap malien et aussi son engagement à rehausser le niveau du rap malien à l’échelle internationale.