Né le 17 mars 1962 à Abidjan, Meiway est un auteur-compositeur-interprète-arrangeur réalisateur et producteur ivoirien. Surnommé « Le professeur Awolowoh ou le genie de Kpalèzo », il a eu sur la culture musicale de son pays, une influence considérable. Il est l’un des plus grand artiste musicien africain grace a sa constance dans son travail et son talent multidimensionnel. Pionnier du genre musical Zoblazo (la danse des mouchoirs blancs) qu’il crée et de son marketing qu’il contribue à populariser d’abord en Côte d’Ivoire puis à travers le monde, il est considéré comme un artiste africain majeur du XXIe siècle.
Il est perçu par ses fans comme le créateur de la danse et du genre musical qui symbolise le mieux le patrimoine culturel Ivoirien hors de ses frontières.
Il crée un style musical, le Zoblazo, inspiré des rythmes folkloriques du sud de la Côte d’Ivoire qu’il décline tout au long de sa carrière. On lui attribue plusieurs autres surnoms « le dernier des fédérés », « Abrobia star », « Abraham Golgotha », « Le 13e apôtre »,« Le Prophète Esprit Kpokporikpo », « Le génie de Kpalèzou » Il est aussi ambassadeur de la lutte contre le SIDA en Côte d’Ivoire, ambassadeur des Nzima Kotoko et ambassadeur de Grand Bassam patrimoine mondial de l’UNESCO.
Son père, agent commercial dans une entreprise locale, est un accordéoniste amateur et sa mère chante au sein de la chorale Sainte Cécile de la paroisse catholique de Treichville à Abidjan. Tous les deux font aussi partie de plusieurs groupes traditionnels locaux. Tout naturellement, Frédéric est initié très tôt aux chœurs de la chorale.
Sur les bancs du collège de l’Autoroute à Treichville (Abidjan), Il se lie une amitié entre lui et Kopa, le chanteur principal de Pace, le groupe musical de l’établissement . En l’accompagnant régulièrement aux répétitions, il finit par remplacer l’un des choristes et s’initie aux percussions et à la batterie. En 1978 il est classé avec le groupe Pace deuxième à la finale de Podium (émission concours télé des groupes amateurs en Côte d’Ivoire). Le groupe ne survit pas à la répartition de la prime qui s’avère conflictuelle entre les membres. Il fonde par conséquent l’année suivante les Génitaux et le Lynx, groupe avec lequel il est vainqueur de l’édition Piédestal 1980 (émission concours radio). En 1981, sa carrière amateur prend son envol, quand avec son groupe les Génitaux, il décroche le premier prix Podium, très convoité en Côte d’Ivoire.
Pour Frédéric, devenu Meiway, les sollicitations et les récompenses se succèdent. Tournées, galas, concerts, bals de fin d’année, les Génitaux sillonnent tout le pays. C’est l’occasion pour Meiway de semer les premières graines du Zoblazo (son identité musicale) et d’imposer ses compositions.
Meiway vit son adolescence en famille jusqu’au jour où il décide de quitter la Côte d’Ivoire pour la France afin d’y approfondir ses connaissances musicales. Il débarque dès lors à Paris en Septembre 1985. Parallèlement à son apprentissage avec celui qui allait devenir son premier et unique arrangeur Bamba Yang pour son premier album Ayibebou, il crée assez vite un nouveau groupe : Défense d’Ivoire dans la ville de Meaux, avec un rescapé des Génitaux, Kimo le pianiste. Ils décrochent le prix du club Parisien l’Excalibur et fait une petite carrière dans la capitale Française et sa banlieue.